La culture de colza s’impose de plus en plus comme une alternative gagnante pour les agriculteurs d’Afrique du nord. Son historique montre, en effet, qu’elle est potentiellement adaptée au contexte agroclimatique de la région (IPEMED, 2014) alors qu’elle est une alternative rentable car bénéficiant de contrat-cadre garantissant les prix d’achat par les industriels.
Intégrez le colza dans votre assolement, vous êtes sans doute gagnant et l’environnement aussi !
Petite graine qui peut s’avérer capricieuse, le colza demande beaucoup de soin au semis. En sols argileux optez pour un labour précoce pour permettre une bonne activité structurelle du sol et améliorer la flexibilité au niveau du choix de la date de semis. En sols sableux et limoneux, le labour est effectué avec outils à disque pour limiter les risques d’obstacles pour le pivot du colza, un travail de 10-15 cm à la dent est souvent nécessaire (Terres Inovia, 2019).
Capricieuse mais vertueuse, la culture du colza freine la reproduction des mauvaises herbes en limitant les adventices comme les chardons et le chiendent. Placé en tête d’assolement dans la rotation des successions céréalières, le colza détruit de nombreux pathogènes comme les champignons du sol et limite les mycotoxines dans le blé. Par ailleurs, son pouvoir de fixation des nitrates pour la culture suivante est bien connu alors c’est une excellente mellifère disponible pour les colonies d’abeilles en sortie d’hiver.
Attention, nous ne sommes pas les seuls à aimer le colza ! Sensible aux maladies et aux ravageurs, une stratégie minutieuse de gestion des pièges et de traitements préventifs est nécéssaire pour lui permettre de s’épanouir.
Nourrir correctement le colza pour assurer le rendement
L’analyse de sol, et l’analyse foliaire, constituent des outils de pilotage très utiles pour gérer au mieux la nutrition du colza sur le moyen et le long terme. L’équation est assez simple, multiplier les prélèvements de la culture par votre objectif de rendement et retrancher la richesse du sol, ainsi vous savez combien apporter et l’analyse foliaire vous permettra de corriger vos apports.
Le fractionnement en trois apports d’azote permet de mieux répartir la dose en fonction des besoins du colza et selon son stade de développement. Le premier apport azoté doit être effectué à partir de la reprise de végétation car le colza est en capacité de l’absorber rapidement. Cet apport doit être effectué rapidement au bon moment pour éviter des carences qui seront à l’origine du ralentissement du développement et la limitation du volume des fleurs.
La modulation pour optimiser l’azote et maximiser les rendements
Des écarts de 70% en terme de besoins en azote ont été observés sur une même parcelle de colza alors pourquoi sur-doser à certains endroits et sous-doser à d’autres ?
La modulation intraparcellaire du premier apport d’azote permet de mieux gérer la forte variabilité souvent rencontrée au sein des parcelles de colza. SOWIT peut vous fournir des cartes de modulations avec les besoins d’azote au niveau de votre parcelle par zone en prenant en cartographiant la biomasse végétative.
Faites confiance à la technologie, pilotez vite votre premier apport azoté avant l’apparition de l’inflorescence.
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